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Livie Loves
21 février 2010

Le jour où j'ai réalisé mon rêve

Ce matin là, Elle est arrivée sans prévenir. Elle a su me trouver, Elle a su venir à moi. Ce matin là, Elle a sonné à ma porte, je l’ai ouverte et je suis resté bête.

C’était la première fois que je La voyais. Le première en dehors des photos qu’on avait pu s’échanger, en dehors d’une webcam de plutôt mauvaise qualité. Elle m’a sourit, et Elle m’a regardé. Oh ! ce regard … ce regard que j’aime tant et qui m’ensorcelait déjà au travers de la caméra. Ce regard à l’intensité renouvelée par la nouveauté, ces deux yeux bleus comme l’azur, qui m’emmenèrent aussitôt voguer à l’autre bout du monde au gré des alizés.

« Je ne te dérange pas ? »

Le son de sa voix,  très banal en vérité, me sortit de mes pensées, mais me fit également réaliser que je ne rêvais pas ! Elle était bien là.

Je la fis entrer, en silence, encore béat de la trouver là, chez moi. Chez moi …

Je fus gêné par le désordre qui régnait et aussitôt, m’en excusai. Elle rit, et entama la conversation, m’expliquant que si je voyais son chez elle, Elle serait bien embétée.

 

C’est bête … Toutes ces heures où on parlait, toutes ces choses échangée, jusqu’à des textes osés, et là, le blanc qui s’installait.

A dire vrai, la seule chose que je souhaitais, c’était pouvoir la prendre dans mes bras, mais l’idée même de ce contact m’effrayait. Je n’osais…

Pourtant … qu’Elle illuminait mon salon, avec son jean blanc, galbant ses cuisses et ses fesses, avec sa petite veste de tailleur noire, cintrée, dévoilant la finesse de sa taille et sa cascade de cheveux d’or qui coulait sur ses épaules et le long de son dos.

Tellement plus belle, tellement plus vraie.

Est-ce qu’un geste de trop vers Elle pouvait briser cet instant magique ?

Je levai mes yeux vers son visage et y découvris le même embarras. Cependant, Elle ne se détourna pas, et au contraire, Elle plongea son regard brillant dans le mien et se fut à cet instant que je pris ma décision. Il n’y avait plus aucune équivoque.

 

Je m’approchai d’Elle et ma main, tremblante, hésitante, alla caresser sa joue, douce, rosée.

A cette distance, je découvris le maquillage discret qui accentuait la beauté de ses yeux, et le rouge de ses lèvres, ni trop fines, ni trop pulpeuse … parfaites.

Lèvres que j’embrassais à présent, tandis qu’elle passait ses mains dans mon dos, répondant à mon baiser.

De sa joue, j’allai mêler mes doigts dans sa chevelure, douce, épaisse, légèrement ondulée, chatoyante … je n’ai jamais su trouver les mots pour la qualifier.

Je la serrais dans mes bras, renouvelant sans cesse mes baisers et en moi, je sentis le désir s’éveiller, fort, impulsif, faisant bouillir mes veines et battre mon cœur pour cette femme, cette femme que j’aimais depuis le début et que je découvrais pour la première fois…

 

Je me souvenais de notre première nuit comme si c’était hier. Alors, je ne connaissais ni sa voix, ni son visage, juste une façon d’être et de réagir lorsque nous parlions sur msn. Cette nuit que nous avions passés à rire de tout et de rien, de cul, surtout !!!

Nous nous sommes beaucoup dévoilés cette nuit là. C’était facile, nous ne nous connaissions pas.

Là, je La tenais dans mes bras, dans cette proximité dont j’avais tant rêvé.

 

Elle entrouvrit ses lèvres et notre baiser se fit plus passionné.

Après en avoir défait les boutons, j’écartai les pans de sa veste et glissai mes doigts sous sa tunique, longue mais légère, noire et brodée de motifs blancs. La douceur de sa peau me surprit et mit mes sens en émoi.

De mon autre main, je finis d’ôter sa veste, la posant sur la première chaise que je trouvai.

Elle me sourit, taquine et vint jouer avec ma patience, approchant son visage du mien jusqu’à ce que nos bouches se frôlent et reculant chaque fois que j’avançais pour l’embrasser. Mais lorsqu’Elle se trouva dos au mur, je pris ses lèvres, intensément. Je les ai goûtées jusqu’à étancher cette soif infinie qu’Elle avait provoqué en moi. Je La plaquai contre le mur, prenant sa main dans la mienne, entremêlant nos doigts et l’embrassant jusqu’à plus soif. Ses lèvres sucrées, ses joues, ses pommettes, son cou, le creux de ses épaules… Son parfum m’enivrait, ajoutant toujours plus à ce désir que j’avais pour Elle.

Sans même que je m’en rende compte, Elle avait ôté ma chemise et j’entrepris donc de relever sa tunique, doucement, en prenant mon temps, savourant avec délice la découverte de son corps, de son ventre plat, du bijou qu’Elle portait au nombril, sa taille, l’absence de soutien-gorge, et ses seins fermes, pleins de jeunesse. Mon Dieu qu’Elle était belle !

Elle leva les bras et je terminai d’enlever le vêtement, embrassant sa poitrine tendue vers moi, provocante, au passage. Elle frissonna. Je ne sus jamais si ce fut de froid ou de plaisir, mais je continuai mon exploration, La conduisant petit à petit jusqu’au canapé, où je L’allongeai, tendrement..

Je La regardai, à demi-nue, totalement offerte, les bras tendus vers moi pour que je La rejoigne et je fus prit d’une soudaine envie de lui arracher ce qui La couvrait encore et de La faire mienne dans l’instant. Je ne sais comment, mais je réussis à contenir mes instincts.

 

Cela dit, je me baissai vers Elle et tandis que je couvrais le bas de son ventre de mes baisers, je défis la fermeture de son jean et je le fis glisser, avec sa culotte, dénudant son pubis, ses cuisses, ses jambes, puis ses chevilles.

Lorsque mes yeux parcoururent enfin l’intégralité de son corps nu, je découvris que ses joues s’étaient empourprées et qu’elle se mordait la lèvre inférieure. Cette timidité soudaine me fit fondre et je lui offris mon sourire le plus enjôleur avant de m’allonger contre Elle, repoussant d’une caresse une mèche de ses cheveux et plongeant mon regard dans ses yeux magnifiques.

« Ma princesse … »

Je ne pus continuer ma phrase, car Elle m’embrassa. Ce baiser me rassura et ma main alla caresser les courbures de ses hanches, le creux de sa taille et les formes qu’offraient sa poitrine avant de redescendre jusqu’à ses fesses rebondies. Je sentais ses muscles se contracter de plaisir sous mes caresses et cela me rendait fou. Au fur et à mesure que mon excitation grandissait, mes réflexes typiquement masculins revenaient. Je dirigeai ma main jusqu’à sa féminité, La caressant doucement, découvrant avec plaisir la naissance de son propre désir dans la moiteur de ses chairs. J’entendis sa respiration devenir plus fort, et je crus percevoir un imperceptible gémissement. Alors qu’Elle même libera mon sexe de l’étroitesse de mes sous-vêtements, elle écarta légèrement les cuisses, engageante, me permettant des caresses plus en profondeur…

 

Ce fut à ce moment là que tout commença à se confondre dans mon esprit. Le concret devint abstrait et l’abstrait … très concret ! Seuls trois éléments m’apparaissaient clairement : mon désir brûlant, les tourbillon de plaisirs qui m’emportaient loin de tout et Elle … Elle que j’aimais, Elle que je voulais garder près de moi pour l’éternité.

Ce matin là, nous fîmes l’amour comme cela ne m’était jamais arrivé, avec une extrême tendresse mélangée à une douce folie. Une union bien plus réelle que le mariage le plus sacré.


Livie

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Commentaires
P
Très jolie texte. Plume légère et envoutante.<br /> Merci.
L
@ Philo : <br /> J'espère que le reste de la semaine a été à la hauteur de son commencement !<br /> D'autre part, je suis ravie que tu apprécies !<br /> <br /> Kissous <br /> ___________ ___________<br /> <br /> @ Titia : <br /> Bienvenue sur le blog, Titia !<br /> j'espère pouvoir vous refaire voyager ainsi ;o)<br /> <br /> bizz
T
Cet épisode me laisse délicieusement rêveuse...
P
Mmmm... Tu peux te féliciter de me donner des frissons en ce début de semaine !<br /> Quelle jolie plume que tu as, pleine de délicatesse ...<br /> En fait, elle te ressemble beaucoup ;)<br /> Belle rencontre !<br /> Gros Kissous la jeunette :)
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